Mali – Burkina Faso : Le renforcement de la coopération militaire plus que nécessaire

Pour faire face à la montée des violences terroristes le long de la bande sahélienne, la multiplication des forces entre les Etats est plus qu’une nécessité. C’est dans cette dynamique qu’une importante délégation des forces de défense et de sécurité burkinabè s’est rendue le jeudi 21 novembre 2019 à Bamako pour deux jours, dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre les deux pays.
La multiplication des attaques terroristes dans la zone sahélienne, notamment au niveau des frontières, fait beaucoup de victimes tant civiles que militaires. Pour venir à bout de ce phénomène, les responsables des armées maliennes et burkinabè ont décidé de conjuguer leurs efforts. Pour ce faire, une délégation des forces armées burkinabè, avec à sa tête le directeur de la coopération militaire et de défense du Burkina Faso, le colonel-major Sila Keita, s’est rendue le 21 novembre 2019 pour rencontrer leurs « frères d’armes » maliens. Ils ont été accueillis dans les locaux du Ministère de la défense et des anciens combattants par le chef d’état-major général des Armées malien, le général de division Abdoulaye Coulibaly. Selon ce dernier, «‘‘nos frères d’armes’’ du Burkina Faso sont arrivés pour une rencontre dans le cadre de la coopération militaire qui unit les deux pays ». Il s’est agi lors de cette rencontre de remettre à niveau la relation militaire des deux pays dans le cadre bilatéral.
Sécuriser les frontières et lutter contre le terrorisme
Durant deux jours, la hiérarchie militaire des deux pays a échangé sur ce qui pourrait être utile pour leurs armées respectives pour la sécurisation des personnes et des biens, surtout au niveau des frontières où l’insécurité est plus que grandissante avec les mouvements des groupes terroristes. Selon le général Coulibaly, c’est aussi l’objectif poursuivi par les chefs suprêmes des armées du Burkina Faso et du Mali, sécuriser les frontières qui sont « devenues plus ou moins une passoire pour les groupes terroristes ». Pour le chef de la délégation burkinabè, le colonel Sila Keita, il fonde l’espoir que les stratégies efficaces qu’ils vont élaborer permettront aux deux Etats de booter les groupes terroristes de leurs frontières.
SOME Aristide