Quelle politique en Guinée ?


La Guinée est un pays d’Afrique de l’ouest divisé en sept gouvernorats et une ville. Le français est la langue officielle, mais on y parle aussi le mandingue, le peul, le soussou et le bassari. La population est de confession chrétienne, musulmane ou animiste. La Guinée est un pays démocratique dont le président est élu par le peuple. La guinée est, au plan de l’organisation des pouvoirs, un État unitaire. Le régime politique est présidentiel , le président gouverne sans nécessairement avoir l’appui de la branche législative. Le système électoral est du type mixte (parallèle). En 1958, la Guinée refuse de joindre les rangs de la nouvelle Communauté française et accède à l’indépendance. Sous la gouverne de l’ex-syndicaliste Ahmed Sékou Touré et de son Parti démocratique de Guinée (PDG), qui est parti unique, la Guinée adopte un modèle de développement socialiste. Le régime pratique une sévère répression à l’endroit de l’opposition, incitant plusieurs Guinéens à prendre la route de l’exil. Les résultats économiques s’avèrent insatisfaisants et un léger virage vers le libéralisme est amorcé. Il s’accentue après le renversement de Sékou Touré, en 1984. Des ouvertures démocratiques, que confirme la Constitution de 1990, permettent également la participation d’autres partis à la vie politique. La figure dominante de la Guinée demeure néanmoins Lansana Conté qui assume la présidence de 1984 jusqu’en 2008. S’ensuit une période d’instabilité et de violence. De plus, les inégalités sociales et économiques persistent, malgré une grande diversité de ressources naturelles. Depuis 1945, ce pays a été marqué par l’affrontement avec un groupe(s), faction(s) ou territoire(s) ayant fait, pendant les périodes indiquées, au moins 25 morts par année. Le refus de la Guinée de joindre la Communauté française et sa proclamation d’indépendance, en 1958, provoquent des tensions avec la France qui lui retire son assistance. Le président Ahmed Sékou Touré cherche à atténuer l’impact de cette décision en demandant l’aide de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et de la Chine. Sékou Touré s’exprime aussi en faveur du panafricanisme, bien qu’il entretienne des rapports tendus avec plusieurs de ses voisins. Le faible dynamisme de l’économie guinéenne incite les dirigeants à se détourner des pays communistes et à renouer avec la France en 1978. L’évolution vers un modèle plus libéral entraîne également une participation accrue des capitaux étrangers, particulièrement de l’Occident. La Guinée s’implique aussi sur le continent africain, notamment au sein de plusieurs organisations et missions de paix.

Wendmanegré. O/QNA