Depuis l’annonce de la condamnation de Khalifa SALL suivit de sa révocation à son titre de maire de la ville de Dakar, des questions fusent de partout sur le maintien de sa candidature aux élections présidentielles de 2019. Pour certains leaders de la justice ou de la société civil, cela ne causera pas de problème qu’il se présente aux élections. Par contre pour d’autres sa quête est déjà vouée à l’échec avec sa condamnation. C’est ce qui rapport certains journaux de la place.
Le jeudi 31 août dernier, la Cour d’appel de Dakar a confirmé la condamnation du maire de la capitale sénégalaise, Khalifa SALL, à 5 ans de prison ferme et au remboursement de 3,4 millions de dollars à l’Etat du Sénégal. Ensuite, a suivi par un décret présidentiel sa révocation en tant que maire de la ville de Dakar. Pendant ce temps, il avait annoncé sa candidature pour la course à la magistrature suprême de son pays, avant sa condamnation. Maintenant que le sort de Khalifa SALL a été scellé, nombreux se posent des questions sur la suite de sa candidature. A ces interrogations, les réponses s’opposent. Pour Me Abdoulaye Babou l’ancien président de la commission des Lois à l’Assemblée nationale sous le régime de Abdoulaye Wade, qui se confiait au journal Sud Quotidien, il n’y a rien qui peut empêcher Khalifa SALL de poser sa candidature pour les élections présidentielles à venir. Sur ce point, l’ancien président de la commission des lois à l’assemblée nationale s’explique par le fait que cette condamnation n’est que partiale et il faudra plus qu’une simple condamnation partiale pour stopper la candidature de Khalifa SALL. Il ajoute que vue le temps qui reste il sera difficile pour la justice de boucler l’affaire et d’en tirer une peine totale. A l’en croire, tout cela consiste en une manœuvre pour les détourner de leur vrai combat à savoir faire parrainer leur candidat Khalifa SALL. Il en conclut que Khalifa SALL reste en lice pour les élections en 2019. Quant au parti au pouvoir, il n’y a rien de politique dans tout ce qui se passe. Il y a eu simplement l’application de la loi. Il est inacceptable qu’un maire condamné pour une affaire d’escroquerie et de détournement de deniers publics soit maintenu à son poste. Il pointe par contre du doigt à l’opposition qui en a fait une affaire politique. Qu’à cela ne tienne, d’autres pensent qu’il sera judicieux pour Khalifa SALL de se retirer da cette course pour le fauteuil présidentiel. Pour eux, personne ne voudrait donner sa voix à un ancien maire condamné à cinq ans de prison pour « escroquerie portant sur des fonds publics » et « faux en écriture ». Cependant, il n’y a pas encore eu une déclaration officielle de l’intéressé en question statuant sur sa candidature. Malgré les multiples interprétations, le dernier mot revient à Khalifa SALL.
Wendmanegré. O/QNA