Le 5 juillet 2021, le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu la visite des premiers responsables de l’Alliance pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA). Ces derniers, conduits par l’ex premier ministre éthiopien, Hailemariam Dessalegn Bosche, ont évoqué avec le chef de l’Etat  des questions liées à l’éradication de la faim au pays des Hommes intègres.

Au sortir de l’audience avec le locataire du palais de Kosyam, c’est le président du Conseil d’Administration (PCA), Hailemariam Dessalegn, qui s’est confié à la presse. A l’entendre, les échanges ont porté sur l’intervention de l’AGRA au Burkina Faso et ses perspectives pour les dix prochaines années. « Ma visite au Burkina Faso vise à évaluer les progrès de l’intervention de l’AGRA et aussi à revoir le dispositif d’accompagnement mis en place pour soutenir le gouvernement » a déclaré le chef de la mission. L’ Alliance ambitionne accompagner le gouvernement burkinabè dans la mise en œuvre des initiatives stratégiques du président Kaboré, notamment dans son projet dénommée «assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour».

         Atteindre les objectifs de sécurité nutritionnelle et alimentaire

 A propos de cette initiative que le chef de l’Etat a lancé  le mois dernier  dans la province de l’Oubritenga, le PCA de l’AGRA pense qu’elle mérite le soutien de son organisme. « Ce sont des initiatives que l’AGRA compte appuyer davantage en termes de mobilisation de ressources et d’accompagnement du gouvernement dans la coordination de l’ensemble des interventions pour leur aboutissement » a déclaré l’hôte du président Kaboré. L’AGRA de l’avis de ses premiers responsables estiment avoir engrangé des acquis importants au Burkina Faso et de ce fait prône la multiplication des efforts, dans le but d’atteindre les objectifs en termes de sécurité nutritionnelle et alimentaire.  Hailemariam Dessalegn a souligné  qu’avec le chef de l’Etat, ils ont convenu «d’aller diligemment vers la réalisation des interventions pour l’atteinte de l’objectif zéro faim»

Abdoul Karim TAPSOBA