Adjoavi Sika Bella Kaboré, née Vovor, est l’épouse de Roch Marc Christian Kaboré, président du Burkina Faso. Juriste de formation, elle est la fondatrice et la présidente de la Fondation KIMI. Sika Kaboré, femme active et engagée, est une militante pour la promotion et l’épanouissement des femmes africaines en générale et celles burkinabè en particulier.

Madame Kaboré est la fille de Mawupé Valentin Vovor, professeur de médecine et d’Emilia Moreira, sage-femme, enseignante. Elle est la deuxième, des cinq enfants de ses parents.
Après une maîtrise en droit, à l’université de Lomé, elle s’envole en France dans les années 1970, pour poursuivre ses études. Elle y rencontre le jeune étudiant burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, qu’elle épouse en 1982. Elle devient la première dame du Burkina en 2015.
Sika Kaboré effectue sa carrière professionnelle au sein de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) à Ouagadougou, où elle entre en qualité de chargée d’études juridiques, et siège au sein du Comité de Direction. En 2014, elle a été nommée conseiller technique du directeur général de la CCI-BF, chargée de l’administration des commissions consulaires et de l’organisation de la représentation de la CCI-BF dans les instances nationales et internationales.
Sika Kaboré, engagée à promouvoir le droit des femmes
Outre ses activités professionnelles, le bien-être et la promotion de la femme figurent parmi ses engagements associatifs. C’est également en tant que Première Dame, qu’elle milite pour la promotion et l’épanouissement de la femme au Burkina Faso : respect des droits et de l’intégrité physique et morale, accès à la santé, contribution des femmes au développement du pays.
La Fondation KIMI, le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant effet sur la santé des femmes et des enfants (CI-AF) et le Groupe d’action de lobbying et de plaidoyer (GALOP) figurent parmi les structures associatives utilisées par dame Kaboré, pour promouvoir le droit des femmes.
Lors d’un panel organisé par le Burkina, sur le thème: « Élimination des mutilations génitales féminines (MGF), une étape cruciale dans la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD) », Sika Kaboré a insisté sur la nécessité d’instaurer une « égalité des sexes, qui ne saurait être une égalité mathématique ni un combat contre le sexe opposé pour occuper une place de prééminence, mais plutôt une opportunité d’égalité de chance, une complémentarité pour parvenir à un développement durable ».
La fondation Kimi, pour le bien être de la femme
Sensible au respect et à la promotion des droits de l’Homme, Sika Kaboré s’investit depuis plusieurs années pour la cause de la femme et des enfants. Elle crée en 2006 l’association d’aide à la santé préventive Kimi (« parapluie » ou « protection » par analogie en langue dioula). L’action de l’association s’articule autour de trois axes stratégiques : un programme de sensibilisation à la lutte contre les cancers génitaux chez la femme, une contribution à l’élimination du trachome et des maladies diarrhéiques et une contribution au renforcement à la lutte contre la drépanocytose. Elle vise à prévenir les principales maladies affectant les femmes et les enfants.
La fondation Kimi a par ailleurs procédé à l’accompagnement de diverses associations dans l’organisation de campagnes de dépistages de cancers du col de l’utérus. Elle a contribué à l’implantation du programme Be Healthy Be Mobile (BHBM) au Burkina Faso, qui vise à favoriser l’utilisation du téléphone portable comme outil de sensibilisation pour le dépistage et le contrôle des cancers féminins.
Sources: Wikipédia; Jeune Afrique
Leylatou TIENDREBEOGO



















