Le lundi 06 mai 2019, le comité de médecins lié au mouvement de contestation, a indiqué qu’au moins 90 personnes ont été tuées au Soudan depuis le début des manifestations en décembre 2018. Des manifestations qui ont conduit au départ du président Omar el-Béchir. Le comité de médecins, membre de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation, précise dans un communiqué que le premier décès a été enregistré le 20 décembre 2018 au cours d’un défilé dans la ville d’Atbara (centre). Cette association de médecins affirme avoir depuis documenté 90 cas de « personnes tuées par les forces de sécurité » du régime. Notons que ce bilan dépasse celui publié par les autorités, qui ne font état que de 65 morts à ce jour.