Le mardi 4 juin 2019, au cours d’une conférence de presse au Collège royal de médecine à Londres (Royal College of Pathologists), un groupe de médecins soudanais a accusé les forces de sécurité d’avoir mené des attaques contre des hôpitaux et du personnel médical au Soudan. Le même groupe a affirmé que des femmes avaient été violées près du quartier général de l’armée à Khartoum. Ces accusations interviennent au moment où le mouvement de contestation au Soudan a appelé à poursuivre la mobilisation, et au lendemain de la dispersion sanglante d’un sit-in de manifestants à Khartoum.