Le Premier ministre tunisien Hichem Mechichi a assuré mardi que la colère était « légitime », tout en prônant la fermeté face aux violences, après plusieurs nuits de heurts dans des quartiers marginalisés frappés de plein fouet par une crise sociale accentuée par le coronavirus. « La crise est réelle et la colère est légitime et les protestations aussi, mais la violence est inacceptable et nous y ferons face avec la force de la loi », a déclaré M. Mechichi lors d’un discours télévisé mardi soir. Il a expliqué que la voix des manifestants était entendue et que le rôle du gouvernement était de transformer leurs revendications en réalité, mais a dénoncé les pillages et les casses.