Au Mali, le premier jour de grève a été largement suivi, lundi 17 mai, alors que des consultations sont en cours pour la formation d’un nouveau gouvernement.
Selon AllAfrica, ce lundi, l’Administration publique malienne a fonctionné quasiment comme un jour férié. Les bureaux du service public étaient déserts, notamment à la cité administrative de la capitale qui regroupe la plupart des ministères. Le mot d’ordre de grève a été lancé par la principale centrale syndicale du pays, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). Parmi les revendications figure l’harmonisation des salaires et des primes des travailleurs. À l’intérieur du pays, la grève a été également largement suivie, mais comme dans la capitale, le service minimum a été respecté. Dans des quartiers situés à l’est de Bamako, de très nombreux fonctionnaires ont préféré s’occuper de l’entretien de leurs véhicules que d’aller au travail.
RFI nous indique que des bonnes volontés interviennent pour apaiser la situation. Après le Représentant de la CEDEAO à Bamako et la Mission de l’ONU sur place, des chefs religieux ont décidé à leur tour d’aller à la rencontre des responsables des syndicats afin de les appeler à la patience. A la patience, mais également à l’Etat de faire rapidement un geste. Selon un responsable du ministère malien des Finances et de l’économie, cité par RFI, il faut environ 100 milliards de francs CFA par an pour répondre aux revendications des travailleurs grévistes.
Fatimata COMPAORÉ





















