Le vendredi 7 mai 2021, le Conseil National des Organisations de la Société Civile du Burkina Faso a tenu sa troisième conférence sur la redevabilité sociale. Plusieurs participants issus des différentes régions y ont pris part. Ce fut une tribune pour ces organisations de faire le point des besoins des populations dans tous les domaines et de procéder à la récompenses des meilleurs acteurs en matière de redevabilité sociale.

<<Contribution de la société civile au processus d’élaboration du nouveau référentiel en matière de développement au Burkina Faso>> tel était le thème autour duquel les Organisations de la Société Civile (OSC) ont échangé les 6 et 7 mai derniers dans la capitale burkinabè. Selon les organisateurs, cette  édition a pour but de recueillir les suggestions de toutes les OSC affiliées au CNOSC afin d’aider les décideurs publics dans la mise en place prochaine d’un nouveau référentiel de développement. Ces deux jours de travaux ont permis aux participants de passer en revue les résultats obtenus en termes de satisfaction des besoins des populations par le précédent référentiel qu’était  le Plan National de Developpement Economique et Social (PNDES). À en croire les conférenciers, le PNDES a fait des heureux dans beaucoup de domaines. Ils en veulent pour preuve, la mesure de gratuité de soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes dans le domaine sanitaire. Cependant,  aux dires des conférenciers, le prochain référentiel gagnerait à combler les lacunes du défunt PNDES pour le bonheur des populations.

Pour Jonas Hien, président du CNOSC, dans sa mise en œuvre, le prochain référentiel doit innover en <<mettant l’accent sur la nécessité de faire du développement du Burkina Faso a partir de chaque région>>. A l’entendre, les besoins des populations sont particuliers d’une région à  l’autre et par conséquent aucun référentiel ne doit se baser sur des attentes de <<façon bateau>>. La cérémonie a été ponctuée par la récompense des meilleurs acteurs qui se sont illustrés dans la veille citoyenne

 Mis  en place en janvier 2011, le CNOSC a pour rôle classique <<de faire le suivi et le controle citoyens de l’action publique>>. Les conclusions des travaux seront remises à qui de droit pour meilleur usage, ont laissé entendre les organisateurs.

 Abdou Karim TAPSOBA